la Mobilière

Ainsi va la vie!

Bablina Caprez et Randy Looser se sont rencontrés il y a neuf ans. Elle terminait son apprentissage d’assistante médicale et lui était installateur- électricien. Depuis, leur vie a bien changé. Leur situation en matière de prévoyance également. 

""

À les voir aussi sereins et détendus, on a l’impression que, pour eux, rien n’est impos-sible. Persévérants, Bablina Caprez (28 ans) et Randy Looser (33 ans) n’hésitent pas à se lancer dans de grands projets, avec toujours le même souci du détail, que ce soit pour rénover leur maison, franchir le pas de l’indépendance ou fonder une start-up. 

Comment tout a commencé...

Leur rencontre remonte à 2014, lors d’un festival de musique. Il avait perdu ses clés de voiture. Elle l’a aidé à les chercher. «Nous avons tout de suite sympathisé», se souvient Randy Looser. À la fin du festival, ils échangent leur numéro de téléphone... Un an plus tard, elle emménage chez lui, dans son appartement en colocation à Regensdorf (ZH), et pendule tous les jours jusqu’à Lenzerheide (GR) pour son apprentissage d’assistante médicale. Installateur-électricien de formation, Randy Looser décide de se réorienter et décroche une maturité professionnelle artistique. 

«Tout s’est enchaîné naturellement. J’ai étudié le design de produits, qui correspond exactement à ce que j’aime: conception, travail artisanal et créativité», explique-t-il. Pendant ses études, il se constitue un réseau de contacts dans le monde de la publicité. Puis en 2020, il s’installe en tant qu’indépendant et fonde, avec un ami, une agence de design, baptisée «Atelier Lomann». «Nous développons des univers visuels pour des spots publicitaires et des expositions, et créons des produits.» Parmi ses donneurs d’ordre se trouvent des entreprises suisses renommées. Il avoue ne jamais avoir eu peur que ses affaires ne marchent pas. «Jusque-là, j’avais toujours fourni un bon travail. Mes clients m’ont donc recommandé», explique Randy Looser en toute humilité. 

Nous avançons par étapes. C’est peut-être le secret de notre persévérance
Randy Looser

Une montagne de certificats de salaire 

Après son apprentissage, Bablina Caprez se tourne elle aussi vers le secteur de la publicité et travaille pendant cinq ans en free-lance en tant qu’assistante de production. Pour un tournage, elle effectue même un tour du monde. En raison de son statut professionnel, elle ne cotise pas au 2e pilier, mais collectionne les certificats de salaire. En 2018, elle décide de faire le point de sa situation en matière de prévoyance et remet sa pile de certificats à Tim Tobler, conseiller en assurances et prévoyance à la Mobilière. À l’aide de simples schémas sur une feuille de papier, ce dernier explique à Bablina Caprez qu’à la retraite, les 1er et 2e piliers couvrent environ 60% du dernier salaire. Et qu’en cas d’incapacité de gain en raison d’une maladie ou d’un accident, sans 2e pilier, elle n’aurait pas droit à une rente d’invalidité de la prévoyance professionnelle. «Jusqu’ici, je n’en avais pas conscience», avoue la Grisonne. Elle opte donc pour une assurance épargne combinée à une rente d’incapacité de gain, afin de pouvoir conserver son niveau de vie même en cas d’invalidité. Randy Looser conclut lui aussi une police 3a.

Juste envie de jeter l’éponge

La même année, le couple a l’opportunité de reprendre le bâtiment qui abritait la crèche que gérait la mère de Randy Looser. Pendant deux ans et demi, ils le transforment pour en faire leur maison. Si la plupart du temps ils y travaillent seuls, de temps à autre, famille, amies et amis viennent donner un coup de main. «Nous avançons toujours par étapes. C’est peut-être là le secret de notre persévérance, confie Randy Looser avec un sourire. Si nous avions su dès le début ce qui nous attendait, je ne suis pas sûr que nous aurions accepté ce projet.» Bien entendu, il leur est arrivé de vouloir jeter l’éponge. «Nous ne voulions rien laisser au hasard. Après tout, ce sont tous les petits détails qui font que l’on se sent bien chez soi.» 

Sur les recommandations de leur conseiller, ils utilisent leurs polices 3a pour l’amortissement indirect de l’hypothèque avec, à la clé, des économies d’impôt et une petite épargne.

La famille s’agrandit

À la naissance de Yuna en 2021, la famille déménage du rez-de-chaussée au premier étage tout juste rénové. Et leur besoin de sécurité change: afin de garantir à Yuna un capital d’épargne à l’âge adulte, le couple souscrit pour elle une assurance épargne avec libération du paiement des primes en cas d’incapacité de gain. 

Avant l’arrivée de sa fille, Bablina Caprez avait fondé, avec sa sœur et son père, la start-up Graubünden Vivonda, qui fabrique et commercialise des produits locaux et durables. Après son congé maternité, elle réduit son temps de travail en tant que directrice. Randy Looser travaille quant à lui à plein temps. 

Des projets, toujours des projets 

Randy Looser et Bablina Caprez vivent en concubinage et savent que certaines questions de prévoyance doivent encore être réglées. 

Par exemple: que se passerait-il s’il arrivait quelque chose à Bablina? Et si elle se retrouve sans salaire et qu’il faille trouver un autre moyen de financer les frais de garde de Yuna? Quelle somme faudrait-il à Randy, en plus de son salaire, pour pouvoir continuer d’honorer l’hypothèque et financer la garde de leur enfant? Ou encore, qu’adviendrait-il s’il tombait malade et se retrouvait durablement dans l’incapacité de travailler? Les prestations des 1er et 2e piliers suffi-raient-elles pour couvrir l’hypothèque ou faut-il un capital supplémentaire? 

Avec tous les projets et changements des deux dernières années, le couple a mis de côté toutes ces questions. Mais ce n’est que partie remise. Comme dans beaucoup d’autres domaines dans leur vie, ils réfléchissent à la prévoyance par étapes.

Des idées de projet, le couple n’en manque pas. D’autres travaux de rénovation sont prévus dans la maison. Et il y a aussi ce van qu’ils veulent transformer en caravane pour de futurs voyages à trois.