la Mobilière

Chaire Mobilière à l’EPFL

Plus de la moitié de l’humanité vit en milieu urbain, ce qui soulève de nombreuses questions en matière d’environnement et de développement durable. Financée par la ­Mobilière, la chaire d’écologie urbaine de l’EPFL s’occupe de ces questions. Lancé en 2018, le projet «Quality of Urban Space» vise par exemple à déterminer quels paramètres font la qualité d’un espace de vie et quels groupes de population y vivent.

Professeure Binder, comment une entreprise d’assurance peut-elle contribuer à la recherche visant à améliorer la qualité de vie dans les villes?

Bon nombre d’assurés vivent en ville, en des lieux différents et avec des besoins et des habitudes différents. L’analyse de ces informations permet d’établir quelles sont les préférences des gens quant à leur lieu de domicile et, partant, de mettre en évidence les conditions de vie considérées comme idéales par la population.

Quels sont les bénéfices de la collaboration entre l’EPFL et la ­Mobilière pour le public, autrement dit pour nous tous?

Cette collaboration permet d’analyser la qualité de l’habitat. Sur la base de l’analyse des données mises à sa disposition, l’EPFL établit des cartes montrant les caractéristiques de chaque espace de vie et constituant ainsi une excellente base de décision pour le choix d’un lieu de domicile. C’est là le principal avantage pour le grand public.

Grâce à l’apprentissage machine, nous pou­vons obtenir des informations sur la qualité des espaces de vie. Qu’est-ce que cela signifie exactement?

L’apprentissage machine nous aide à comprendre notre environnement et ce qui s’y passe exactement, grâce à l’analyse de grandes quantités de données. Nous pouvons ainsi disposer par exemple d’informations sur le comportement des pendulaires, ce qui est très utile pour l’aménagement du territoire, en particulier des villes.