Somme d’assurance: évitez les mauvaises surprises!

En période de turbulences économiques, il est plus facile de penser à ce que l’on produit et comment mieux commercialiser ses produits. C’est peut-être pour cette raison que vous avez acheté un nouveau tracteur ou un nouveau robot de traite, investi dans le passage à l’agriculture biologique ou vendu un camion?

Quels que soient les changements d’ampleur survenus dans votre exploitation, vous devez en informer votre assureur. Il s’agit même d’un devoir qui vous incombe en tant que cliente ou client. En effet, de tels changements influent généralement sur la valeur globale de votre inventaire d’entreprise. Celle-ci baissera ou diminuera en conséquence, exigeant une adaptation correspondante de la somme d’assurance figurant dans l’assurance entreprise.  

Non, cette somme peut évoluer. Lors de la conclusion de l’assurance, une liste d’inventaire exhaustive, qui sert de base pour le calcul de la somme d’assurance, est établie. Si, au bout d’un certain temps, la somme d’assurance mentionnée dans la police ne reflète plus la valeur de l’inventaire, il faut l’adapter. Pourquoi? Parce que cette somme correspond au montant, en francs, qu’il serait nécessaire de débourser pour remplacer tous les biens de l’entreprise à la valeur à neuf, par exemple à la suite d’un incendie. Elle sert de base au calcul du montant de la prime. 

Si la somme d’assurance est trop basse, vous payez moins de primes que vous ne le devriez. En cas de sinistre, vous aurez néanmoins une mauvaise surprise: l’assurance réduira ses prestations et vous devrez prendre en charge une partie du dommage. Si la somme d’assurance est en revanche trop élevée, vous payez trop de primes. En cas de sinistre toutefois, l’assurance ne remplacera que la valeur effective de l’inventaire, de sorte que cette surassurance vous fait perdre de l’argent.