er junge Schwinger Pascal Joho hebt seinen Gegner kraftvoll im Ring – das Publikum verfolgt gebannt das Geschehen.
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Petit mais costaud

Pour un lutteur, Pascal Joho, 20 ans, est plutôt petit. Mais c’est en toute décontraction que ce spécialiste des sinistres à Agence générale d'Aarau évolue dans sa discipline sportive et se mesure aux grands gabarits. Un événement lui a toutefois coupé le souffle.

Tu as fait ton apprentissage à la Mobilière. Cette formation t’a beaucoup plu, n’est-ce pas?

Je voulais vraiment faire mon apprentissage de commerce à la Mobilière, notamment en raison de son engagement en faveur de la lutte. L’environnement de travail à l’AG d’Aarau, la proximité avec la clientèle et l’approche orientée solutions me rappellent sans cesse que j’ai fait le bon choix.

Parallèlement à ton travail, tu suis des études d’économie avec spécialisation en assurance depuis l’automne dernier. Comment concilies-tu travail et entraînement?

Je vais deux jours par semaine à Winterthour pour cette formation et j’ai réduit mon taux d’occupation à l’AG à 60%. Ajouter à cela mes quatre entraînements est un défi, mais je le relève volontiers.

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Mon grand-père, aujourd’hui mon plus grand fan.
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Pascal Joho - Spécialiste des sinistres à l’Agence générale d'Aarau

Pourquoi avoir choisi la lutte suisse?

Enfant, j’ai d’abord joué au foot. Mais sans grande motivation. Mon grand-père, qui était lui-même lutteur, a un jour emmené tous ses petits-enfants à un cours d’initiation. J’évolue donc dans la sciure depuis mes 6 ans. Mon grand-père, aujourd’hui mon plus grand fan, et mes parents n’ont jamais manqué une seule de mes fêtes de lutte.

Tu mesures 1,80 mètre, ce qui est plutôt petit pour un lutteur. Quels sont tes points forts?

Je suis du genre décontracté et j’aime les défis. Dans ma discipline, il faut savoir tirer le meilleur parti de son physique. Chaque gabarit a ses points forts et ses points faibles. Nombre de lutteurs de plus de 1,90 mètre n’aiment pas combattre avec moi, en raison de ma taille, de mon endurance et de ma vivacité.

Lors de la dernière Fédérale de lutte suisse (FFLS) en 2022, tu avais 17 ans. Tu faisais donc partie des plus jeunes compétiteurs. Quelles ont été tes impressions?

C’était ma première saison en tant qu’actif. Entrer dans l’arène devant plus de 50 000 personnes m’a coupé le souffle. J’ai surtout apprécié de pouvoir partager ce moment avec mon grand frère. D’un point de sportif, j’ai vécu une expérience difficile, mais précieuse.

Pascal Joho posiert mit einem Laptop und trägt dabei über seiner Jeans eine aufgerollte Schwingerhose .
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La cerise sur le gâteau serait de remporter une couronne lors d’une Fédérale.
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Pascal Joho - Spécialiste des sinistres à l’Agence générale d'Aarau

On dirait que cette année, pour la FFLS à Mollis, tu en veux encore plus.

Je veux jouer les huit passes, ce qui n’a pas été possible à Pratteln. Après la quatrième passe, seuls restent les lutteurs ayant une chance de remporter une couronne. Mais avant, je me réjouis de participer aux fêtes de lutte alpestres sur le Rigi, au Brünig ou au Weissenstein.

Que préfères-tu dans la lutte: la tradition, l’esprit de collégialité ou avaler de la sciure?

J’aime l’atmosphère paisible et collégiale qui règne dans cette discipline. Et je suis impressionné par l’intérêt qu’elle suscite. Je ne suis pas un sportif professionnel, et pourtant, des milliers de gens viennent me voir.

Quels enseignements acquis dans le rond de sciure t’aident dans ton travail?

Rester proche des gens, faire preuve d’ouverture d’esprit et de respect, quel que soit l’âge de la personne en face de toi. J’incarne ainsi plusieurs valeurs de la Mobilière.

Où te vois-tu dans les prochaines années, sur le plan sportif et professionnel?

Dans l’idéal, j’aimerais continuer à concilier sport et travail. Après mes études, je pense rejoindre le service externe. La cerise sur le gâteau serait de remporter une couronne lors d’une Fédérale.