L’agence d’Yverdon-les-Bains fête ses 50 ans
Voilà cinquante ans que la Mobilière est un acteur incontournable de la vie locale depuis son immeuble de la rue de la Plaine.
Cinquante ans de présence ininterrompue à Yverdon-les-Bains !
« Et en plus au même endroit », sourit Philippe Paillard, agent général de la Mobilière, qui connaît bien ce fameux immeuble de la rue de la Plaine 12, lui qui y a effectué son apprentissage de 1986 à 1989.
Cédric Wiederkehr, aujourd’hui responsable de l’agence yverdonnoise, est lui entré à la Mobilière en 2002, voilà donc plus de vingt ans.
Une telle longévité s’explique facilement. « Nous aimons travailler pour la Mobilière, tout simplement, confient les deux cadres, particulièrement fiers d’appartenir à une compagnie au capital de sympathie élevé ».
La Mobilière fête donc cette année ses cinquante ans de présence à Yverdon-les-Bains et célébrera notamment cet anniversaire d’importance au Comptoir du Nord vaudois. « Nous allons proposer sur notre stand des animations en lien avec nos 50 ans », confirme Cédric Wiederkehr, qui n’aime rien de plus que d’ancrer l’agence dans son entourage proche. « Cela fait partie de l’ADN de la Mobilière. Nous sommes un acteur de la vie locale, nous soutenons des associations ou des événements, comme le Castrum, le Musée ou l’USY Basket. »
« Et il y a tout le reste, le lien avec les commerces locaux. Nous nous identifions d’ailleurs comme tel », enchaîne Philippe Paillard, pour lequel le lien avec le tissu économique local est primordial. Cédric Wiederkehr lui-même est impliqué au niveau personnel dans divers groupements et associations.
Evidemment, le métier a fortement changé en cinquante ans, même si le contact reste une qualité indispensable pour chaque conseiller. « Il y a une vingtaine d’années, on allait chez le client avec des immenses classeurs pour tous les différents tarifs. S’il voulait assurer une Honda, on sortait le bon classeur. On arrivait quasiment avec un sac de voyage ! » sourit Cédric Wiederkehr, qui a beaucoup moins de matériel à déplacer aujourd’hui.
« Le client est mieux renseigné, c’est sûr, et on constate qu’il vient plus volontiers à l’agence qu’auparavant, raison pour laquelle nous avons des salons de réception. Nous nous déplaçons toujours volontiers, mais les mentalités ont évolué. C’est un peu dommage parfois, parce qu’en étant chez le client, on peut mieux le conseiller, on voit tout de suite quelle police lui proposer en fonction de ses besoins », estime le responsable de l’agence nord-vaudoise. « Il y a encore une différence entre ville et campagne », tempère Philippe Paillard. « Je dirais qu’à Lausanne, les gens vous ouvrent moins facilement la porte. Dans le Nord vaudois ou le Gros-de-Vaud, cet aspect est encore bien présent. Mais au fond le métier est resté le même : relations et conseil. »
Autre changement majeur, le GPS. « A l’époque on avait les cartes, c’est tout. Et les villages n’avaient pas de noms de rues. Le client passait cinq minutes au téléphone juste pour nous dire où le trouver. Au stress du rendez-vous s’ajoutait le stress préalable de trouver la bonne adresse », sourit Cédric Wiederkehr, qui se souvient encore aujourd’hui d’un déplacement épique à Orges.
« Le client m’avait donné rendez-vous derrière la fenêtre. J’étais sûr que c’était une explication géographique, mais c’était juste pour me dire qu’il m’attendait là ! J’ai mis du temps à trouver... »