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Les investisseurs toujours confrontés à de nouveaux défis (4/2020)

Vendredi, le 30 Octobre 2020

Après s’être effondrés en mars à cause du Covid-19, les marchés financiers ont effectué en très peu de temps une impressionnante remontée. Mais les défis ne diminuent pas pour autant. Au contraire.

Depuis le plancher de mars, les marchés financiers se sont étonnamment vite redressés. Cette reprise soutenue a toutefois fortement varié selon les régions et les branches. Les marchés présentant une exposition importante dans le secteur de la technologie ou les branches défensives telles que la santé ou les biens de consommation de base se sont ainsi révélés très robustes. Il n’est donc pas surprenant que le marché suisse des actions et son homologue américain notamment aient enregistré une évolution particulièrement positive depuis le début de l’année en cours (cf. graphique «Performance de divers marchés d’actions»). 

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Les primes de crédit des obligations d’entreprises se sont aussi largement normalisées (cf. graphique «Les obligations d’entreprises sont évaluées à leur juste valeur» dans la partie «Obligations»). La crise sanitaire actuelle se distingue surtout par le fait qu’elle a fortement accéléré les changements structurels en cours. La dynamique de la numérisation en particulier s’est ainsi très nettement renforcée, toutes branches confondues. Nos portefeuilles ont tiré parti de ces développements. Étant donné que nous misons sur la qualité lors de nos investissements, nos portefeuilles profitent d’une croissance davantage structurelle que cyclique.

Réussirons-nous à maîtriser la pandémie?

Si nous regardons vers l’avenir, nous constatons que les investisseurs sont toujours confrontés à des défis de taille. Réussirons-nous à maîtriser la pandémie? Que se passera-t-il après l’élection américaine? Ces deux thèmes sont très présents dans les médias. Nous pensons que la conjoncture continuera de se redresser, mais pas de façon linéaire, et que cela prendra du temps. Le rythme de la reprise dépendra aussi des restrictions que le Covid-19 nous imposera encore. En Suisse également, de nombreuses entreprises sont touchées de plein fouet par la crise et il faut donc s’attendre à une hausse des faillites et du chômage. Compte tenu des élections américaines et de leurs éventuelles retombées, la possibilité de revers à court terme sur les marchés ne saurait être exclue. Pour nous, en tant qu’investisseurs axés sur le moyen/long terme, les développements fondamentaux sont plus importants. C’est pourquoi nous nous concentrons sur la politique des banques centrales et les programmes budgétaires des gouvernements. Ceux-ci visent résolument à soutenir la conjoncture mondiale, quelles que soient les convictions politiques. Les banques centrales vont elles aussi maintenir pendant très longtemps leur politique monétaire expansive (voir également Crise du coronavirus: investir en période de pandémie 02/2020). Ces deux facteurs soutiennent l’évolution des valeurs réelles telles que les actions et l’or (cf. graphique «Bilan de la Fed par rapport au marché d’actions et au prix de l’or»). 

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Dans ce contexte, nous conservons la pondération neutre des actions et la surpondération de l’or.

Obligations

Taux d’intérêt

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La pandémie de Covid-19 et ses conséquences ont lourdement pesé sur les marchés financiers au troisième trimestre également. La politique monétaire et budgétaire est restée expansive afin d’atténuer les effets négatifs exercés par la hausse du chômage sur les revenus des ménages et la consommation. À noter ici que l’évolution des taux est déterminée avant tout par la politique monétaire. La Réserve fédérale américaine (Fed), par exemple, a annoncé la poursuite d’une politique de taux zéro jusqu’à fin 2022. La Banque centrale européenne (BCE) maintiendra elle aussi ses taux à un bas niveau. Elle cherchera en outre à stabiliser autant que possible le marché obligataire en procédant à des rachats de titres. La Banque nationale suisse (BNS) laissera donc aussi ses taux à un bas niveau et interviendra si nécessaire sur le marché des devises. Aussi la politique monétaire ne devrait-elle exercer aucune pression haussière sur les taux dans un proche avenir. 

En raison du léger recul des taux et de la réduction minime des primes de crédit, le marché obligataire suisse a enregistré une performance de 0,9% au troisième trimestre. 

Spreads

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Après les distorsions observées en mars sur fond de déséquilibre profond entre l’offre et la demande, les primes de crédit ont continué de se stabiliser au troisième trimestre, évoluant le plus souvent latéralement. Malgré cela, les primes de rendement des obligations d’entreprises restent légèrement orientées à la hausse sur une base annuelle. Les secteurs d’entreprises ont pour la plupart été sérieusement mis à mal par le confinement. Les différentes branches ont connu une évolution très contrastée après la suppression des mesures de soutien publiques. Les entreprises du secteur du tourisme qui sont directement ou indirectement concernées par la crise sanitaire telles que le secteur aérien, l’hôtellerie ou la restauration souffrent plus particulièrement de cette situation. 

Positionnement

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Actions

Monde

Tout au long de l’été, les actions ont continué de se remettre des ventes précipitées déclenchées par la crise du coronavirus en mars. Les marchés mondiaux d’actions se sont très vite adaptés à la nouvelle «normalité». Cette classe d’actifs est toujours soutenue par l’amélioration des données économiques après le confinement, la politique monétaire historiquement expansive des banques centrales ainsi que par l’espoir de voir les gouvernements mettre en place de nouveaux plans de relance. La politique budgétaire est devenue un facteur important pour la stabilisation continue de l’économie et des marchés. Les taux d’intérêt devraient se maintenir à leur bas niveau pendant pas mal de temps encore, ce qui renforce durablement l’attrait des actions. Les marchés ont également des attentes très élevées concernant la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19 au cours des six prochains mois. Ces espoirs expliquent le récent regain d’intérêt des investisseurs pour les actions cycliques, longtemps délaissées. La croissance cyclique se trouve avant tout dans le domaine/style dit «value». Cela peut avoir des effets négatifs temporaires sur la performance de nos portefeuilles, étant donné que nous nous concentrons plutôt sur le segment des entreprises «quality growth», à savoir des entreprises affichant une croissance structurelle et une visibilité élevée. En font notamment partie les gagnants de la pandémie issus du secteur de la technologie. La pandémie et la résurgence des contaminations ne semblent cependant pas encore sous contrôle et de nouveaux confinements locaux paraissent inévitables. Cette situation pourrait par moments accroître la volatilité sur les marchés et paralyser la croissance de l’économie. Nous sommes toutefois bien positionnés à long terme grâce à notre style de placement éprouvé.

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Suisse

En comparaison mondiale, les actions suisses figurent parmi les titres les plus performants de l’année en cours. La qualité défensive des actions helvétiques et leur position de leader dans des segments de niche rendent ces valeurs attrayantes, aussi pour les investisseurs étrangers. Grâce aux conditions cadres favorables dans notre pays, il semble en outre que les entreprises suisses s’adaptent rapidement aux nouvelles situations, même en période de crise. Elles l’ont démontré non seulement durant cette pandémie, mais aussi face à la fermeté persistante du franc suisse. Vers la fin du trimestre, les deux poids lourds pharmaceutiques Roche et Novartis ont été soumis à une forte pression à la vente, car il est probable que les démocrates obtiendront davantage de sièges lors des élections américaines. On s’attend dès lors à ce qu’ils luttent davantage contre les prix élevés des médicaments

Positionnement

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